La science s’est penchée, ces dernières années, sur le lien existant entre la nicotine et la santé psychologique des ex-fumeurs. En voici les conclusions.
La fin d’un rituel réconfortant
Lorsqu’un fumeur régulier met fin à son habitude du tabac, il brise en quelque sorte un rituel important de sa vie quotidienne.
Ainsi, il devra apprendre non seulement à vivre sans nicotine mais à trouver un autre rythme de vie. Les personnes sujettes à la dépression font souvent partie des fumeurs dépendants, car le tabac génère des endorphines qui agissent sur l’humeur, un peu comme un antidépresseur.
Par conséquent, lorsque celles-ci arrêtent de fumer, il peut arriver que survienne un état dépressif au cours des mois suivant le début du sevrage.
Heureusement, ce désagrément pénible diminue en général entre 15 et 30 jours et disparait au bout de deux mois. Si la dépression s’installe plus longtemps, mieux vaut consulter un médecin.(lire l’article « Y a-t-il un lien entre les cigarettes et la dépression? » sur le site stop-tabac.ch)
Choisir le bon moment pour arrêter de fumer
Selon plusieurs études sur la question, il est primordial de choisir avec soin le bon moment pour arrêter de fumer, en particulier si l’équilibre psychologique est fragile ou encore si l’on est aux prises avec une situation générant du stress.
Dans ce cas, certains médecins suggèrent des méthodes de sevrage graduel telles que la thérapie comportementale, les patchs de nicotine ou encore l’acupuncture.
Par ailleurs, les fumeurs à tendance dépressive auraient avantage à traiter leur dépression avant d’entreprendre un arrêt complet de la cigarette.(lire l’article: « Arrêter de fumer sans déprimer » sur le site Psychologies.com)
Des solutions simples pour diminuer la sensation de dépression
Il existe des moyens à la portée de tous pour lutter contre la dépression et autres désagréments reliés au sevrage du tabac.
Par exemple, en réduisant sa consommation de café ou de thé, car ils augmentent l’anxiété et excitent le système nerveux.
En pratiquant une activité sportive idéalement en plein air, on améliore la qualité de son sommeil et favorise la détente.
Une simple balade d’une trentaine de minutes par jour peut s’avérer bénéfique et faire une notable différence au niveau psychologique.
Pourquoi ne pas profiter de cette période de sevrage du tabac pour suivre un cours dans une matière pour laquelle on a de l’intérêt ou de faire l’essai de quelques séances de tai-chi, ou de yoga, ou encore de méditation ?
Si une forte motivation ouvre la voie au succès de la démarche, les pensées optimistes contribuent à apporter cette énergie dynamique qui permet d’y arriver.(voir le dossier « Connaître le syndrôme de sevrage » sur doctissimo.fr
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